About
Sculpture spills from its edge into the world in this very complex way that isn’t bound by the frame. In painting, the world spills into the frame, and sometimes we confuse that frame with the world.
—Sarah Sze
Gagosian is pleased to present new works by Sarah Sze. This is her first solo exhibition in Paris since her presentation at the Fondation Cartier pour l’art contemporain more than two decades ago.
A peerless bricoleur, Sze gleans objects and images from worlds both physical and digital, assembling them into complex multimedia installations that prompt microscopic observation while evoking a macroscopic perspective on the infinite. In recent years she has returned to painting—the medium in which she first trained—producing works that translate her processes of sculptural accumulation into the making of collaged paintings that are detailed, dynamic, and highly textural.
La sculpture déborde de son champ dans le monde d’une manière très complexe qui n’est pas lié à son cadre. En peinture, le monde se déverse dans le cadre et parfois, nous confondons ce cadre avec le monde.
—Sarah Sze
Gagosian est heureuse de présenter de nouvelles œuvres de Sarah Sze. Il s’agit de sa première exposition personnelle à Paris depuis sa présentation à la Fondation Cartier pour l’art contemporain il y a plus de vingt ans.
Bricoleuse extraordinaire, Sze glane des objets et des images de mondes à la fois physiques et numériques, les assemblant dans des installations multimédias complexes qui suscitent une observation microscopique tout en évoquant une perspective macroscopique de l’infini. Ces dernières années, elle est revenue à la peinture – le médium auquel elle s’était initialement formée – produisant des œuvres qui traduisent ses processus d’accumulation sculpturale dans la réalisation de peintures de collage qui sont détaillées, dynamiques et extrêmement texturales.
A la manière des affichistes d’après-guerre qui ont élevé le grain visuel accumulé de la vie urbaine du quotidien au rang de peinture, les tableaux à grande échelle de Sze concentrent de multiples formes de la création d’images en un langage visuel complexe mais unifié. Dans certains d’entre eux, des morceaux de photographies sont déchirés et visiblement collés aux surfaces, aboutissant à des tableaux abstraits qui évoquent la pixellisation tout en conservant l’aura de l’analogue et de la main de l’artiste. Sze applique des couches de peinture au-dessus et au-dessous de ces géométries de papier dentelé, les tissant au sein de chaque composition dans des arcs de grande envergure, des lignes ondoyantes et des dégradés chatoyants. Dans d’autres, les textures sont de purs trompe-l’œil, réalisés uniquement par collage photographique.
Dans une série de quatre peintures de petit format en partie inspirées par le passage de Piet Mondrian du motif de l’arbre à l’abstraction totale, Sze utilise une photographie numérique remaniée de l’une de ses peintures ou sculptures antérieures, qui devient le fondement d’une nouvelle œuvre. Dans ce processus génératif et récursif, les décisions prises dans une composition résonnent dans des constellations connectées qui persistent ou se dégradent au fil du temps.
Parallèlement à ces nouvelles peintures, Sze présente une nouvelle installation multimédia intitulée Plein Air (Times Zero) (2020), une référence à la peinture Impressionniste française qui témoigne de ses premiers essais avec le médium au cours de ses années de formation. Citant la notion de « kiosk » des Constructivistes Russes comme inspiration clef, cette installation est conçue telle une station portable pour la permutation d’images et l’échange d’informations. Plein Air (Times Zero) allie un assemblage complexe et une projection vidéo, fonctionnant comme une sorte d’outil ou de portail qui extrait des images du monde et les présente dans l’espace de la galerie dans un état transformé. Ainsi, images en mouvement et images statiques sont mêlées à la sculpture et à l’architecture dans une boucle qui associe ; entrée et sortie, production et consommation.
Double Wishbone (2020), également présentée, est une sculpture à peine visible composée de quelques chaînes fragiles en acier liées avec de la « peinture pure », le terme que Sze utilise pour désigner un ruban de peinture séchée qui est la trace autonome de son processus. Suspendue dans la cage d’escalier de la galerie de Paris, avec d’autres itérations dispersées dans l’espace projetant des ombres de faible portée, Double Wishbone invoque Hat Rack (1917/1964) de Marcel Duchamp ainsi que son concept d’inframince, évoqué par une vitre de verre peinte vue depuis le côté non peint, ou l’odeur de fumée de cigarette se mêlant à celle de la bouche qui l’exhale.
Cette année, le Public Art Fund a demandé à Sze de réaliser une œuvre à grande échelle permanente pour l’aéroport de La Guardia à New York. En décembre, la Fondation Cartier pour l’art contemporain à Paris présentera sa deuxième exposition personnelle de nouvelles œuvres. Elle prépare également une exposition personnelle au Solomon R. Guggenheim Museum, New York.
#SarahSze
Artist
Sarah Sze: Anything Times Zero Is Zero
Hear Sarah Sze speak about her most recent work, including the panel painting Picture Perfect (Times Zero) and the multimedia installation Plein Air (Times Zero) (both 2020). Discussing the relationship between painting and sculpture in her practice, she explains how she creates structure and its inverse, instability, in her layering of images, putting the viewer in the position of active discovery.
Sarah Sze: Timelapse
Francine Prose ruminates on temporality, fragility, and strength following a visit to Sarah Sze’s exhibition Timelapse at the Solomon R. Guggenheim Museum, New York.
Sarah Sze: Timelapse
In this video, Sarah Sze elaborates on the creation of her solo exhibition Timelapse, on view through September 10, 2023. The show features a series of site-specific installations throughout the Solomon R. Guggenheim Museum, New York, that explore her ongoing reflection on how our experience of time and place is continuously reshaped in relationship to the constant stream of objects, images, and information in today’s digitally and materially saturated world. In Sze’s reimagination of the Guggenheim’s iconic architecture, designed in the 1940s by Frank Lloyd Wright, the building becomes a public timekeeper reminding us that timelines are built through shared experience and memory.
Artist to Artist: Pat Steir and Sarah Sze
On the occasion of her exhibition of recent paintings, presented at Gagosian in Rome, Pat Steir met with fellow artist Sarah Sze for a wide-ranging discussion—from shared inspirations and influences to the role of chance, contingency, place, and time in painting.
Shorter Than the Day
Sarah Sze writes on a recent collage.
Now available
Gagosian Quarterly Summer 2020
The Summer 2020 issue of Gagosian Quarterly is now available, featuring Joan Jonas’s Mirror Piece 1 (1969) on its cover.
News
In Conversation
Sarah Sze
Anaïd Demir
Thursday, June 25, 2020, 12pm EDT
This event has been canceled.
Sarah Sze will speak with French art critic Anaïd Demir on the École des Beaux-Arts de Paris Instagram Live account. The pair will discuss Sze’s current exhibition at Gagosian, Paris, as well the artist’s dynamic practice that addresses the precarious nature of materiality and grapples with matters of entropy and temporality. To watch the live conversation, visit École des Beaux-Arts’s Instagram.
Installation view, Sarah Sze, Gagosian, Paris, May 23–July 18, 2020. Artwork © Sarah Sze. Photo: Rebecca Fanuele
Artist Spotlight
Sarah Sze
April 8–14, 2020
A peerless bricoleur, Sarah Sze gleans objects and images from worlds both physical and digital, assembling them into complex multimedia installations that prompt microscopic observation while evoking a macroscopic perspective on the infinite. In recent years she has returned to painting—the medium in which she first trained—producing works that translate her processes of sculptural accumulation into the making of collaged paintings that are detailed, dynamic, and highly textural.
Photo: courtesy MacArthur Foundation