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Extended through March 4, 2023

James Turrell

Confidences

October 19, 2022–March 4, 2023
rue de Ponthieu, Paris

Installation view with James Turrell, Ariel (2022) Artwork © James Turrell. Photo: Thomas Lannes

Installation view with James Turrell, Ariel (2022)

Artwork © James Turrell. Photo: Thomas Lannes

Installation view with James Turrell, Ariel (2022) Artwork © James Turrell. Photo: Thomas Lannes

Installation view with James Turrell, Ariel (2022)

Artwork © James Turrell. Photo: Thomas Lannes

Installation view with James Turrell, Jeu (2022) Artwork © James Turrell. Photo: Thomas Lannes

Installation view with James Turrell, Jeu (2022)

Artwork © James Turrell. Photo: Thomas Lannes

Installation view with James Turrell, Jeu (2022) Artwork © James Turrell. Photo: Thomas Lannes

Installation view with James Turrell, Jeu (2022)

Artwork © James Turrell. Photo: Thomas Lannes

Works Exhibited

James Turrell, Ariel, 2022 Glass and programming, 60 × 78 inches (152.4 × 198.1 cm)© James Turrell. Photo: Thomas Lannes

James Turrell, Ariel, 2022

Glass and programming, 60 × 78 inches (152.4 × 198.1 cm)
© James Turrell. Photo: Thomas Lannes

James Turrell, Jeu, 2022 Glass and programming, 54 × 72 inches (137.2 × 182.9 cm)© James Turrell. Photo: Thomas Lannes

James Turrell, Jeu, 2022

Glass and programming, 54 × 72 inches (137.2 × 182.9 cm)
© James Turrell. Photo: Thomas Lannes

About

Generally, light is used to reveal something about the object. I use light as the revelation itself.
—James Turrell

Gagosian is pleased to present Confidences, a pairing of two new works by James Turrell: a large diamond-shaped work in vibrant colors (Ariel, 2022) and a medium ellipse-shaped work in blush hues (Jeu, 2022). They will be shown together within a custom-built space at the rue de Ponthieu gallery, bringing them into dialogue with each other. The presentation will open alongside exhibitions at Gagosian’s other Paris locations of new work by Ed Ruscha (rue de Ponthieu), Jenny Saville (rue de Castiglione), and Richard Serra (Le Bourget). From October 20 to 23, Gagosian is also pleased to participate in the inaugural edition of Paris+ par Art Basel, at the Grand Palais Éphémère.

Informed by a study of perceptual psychology, Turrell has since the 1960s been exploring a variety of perceptual phenomena, ranging from sensory deprivation to intense optical effects. In 1966, he began working with light in his Ocean Park, California, studio. Early works such as Afrum-Proto (1966) and the Mendota Stoppages (1969–74), which employ planes of light in relation to architecture, became the basis for an ongoing manipulation of the built and natural environments of which these new works are a part. Turrell continues to use light as his primary subject and material, in formally simple projects that draw attention to the limits of seeing while seeking to expand the wordless thought that they provoke. Throughout these permutations, the light that is normally used to illuminate is assigned form and structure, making it the revelation itself.

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En général, la lumière est utilisée pour révéler quelque chose sur l’objet. J’utilise la lumière comme la révélation elle-même.
—James Turrell

Gagosian a le plaisir de présenter Confidences, un ensemble de deux nouvelles œuvres de James Turrell ; une de grande taille en forme de diamant aux couleurs vibrantes (Ariel, 2022) et une de taille moyenne en forme d’ellipse aux teintes rosées (Jeu, 2022). Elles seront présentées ensemble dans un espace construit sur mesure au sein de la galerie de la rue de Ponthieu, les faisant ainsi dialoguer entre elles. Cette présentation sera concomitante des ouvertures des autres adresses parisiennes de Gagosian, qui présentent de nouvelles œuvres d’Ed Ruscha (rue de Ponthieu), de Jenny Saville (rue de Castiglione) et de Richard Serra (Le Bourget). Du 20 au 23 octobre, Gagosian aura également le plaisir de participer à l’édition inaugurale de Paris+ par Art Basel, au Grand Palais Éphémère.

S’inspirant de la psychologie de la perception, Turrell explore depuis les années 1960 une variété de phénomènes perceptifs allant de la privation sensorielle aux effets optiques intenses. Il commence à travailler avec la lumière en 1966 dans son studio d’Ocean Park, en Californie. Ses premières œuvres, comme Afrum-Proto (1966) et les Mendota Stoppages (1969–74), qui utilisent des plans de lumière en relation avec l’architecture, sont devenues la base d’une manipulation continue des environnements construits et naturels dont les nouvelles œuvres font partie. Turrell continue d’utiliser la lumière comme sujet et matériau principaux à travers des projets formellement simples qui portent l’attention sur les limites de la vision, tout en cherchant à amplifier les sensations qu’ils provoquent. À travers ces permutations, la lumière qui est habituellement utilisée pour éclairer et révéler, se voit attribuer une forme et une structure, faisant d’elle la révélation elle-même.

Turrell a commencé la Glass Series en 2001, dont les œuvres de la présente exposition font partie. Les exemples les plus récents ont été produits à l’aide de la toute dernière technologie LED, tout en continuant d’utiliser des formes physiques liées aux Shallow Space Constructions de la fin des années 1960 et du début des années 1970. Dans les séries les plus récentes, il continue à explorer la fusion de la technologie et du sensoriel, induisant des états méditatifs. Chaque installation présente des surfaces lumineuses qui se déplacent lentement les unes contre les autres, derrière un diaphragme qui génère une impression alternée de platitude totale et de profondeur quasi-infinie. Ces combinaisons jouent avec notre perception de l’espace et évoquent des œuvres picturales antérieures d’Ad Reinhardt et Mark Rothko. In Paris, Ariel, qui porte le nom de l’archange du monde naturel et Jeu, nommé d’après les Livres gnostiques d’Iéou, se confrontent dans une installation qui met en exergue leurs similitudes et leurs divergences pour créer une expérience immersive.

Roden Crater
Depuis la fin des années 1970, Turrell travaille à transformer le Roden Crater en un observatoire à l’œil nu qui re-conceptualise le paysage comme une expérience multi sensorielle. Situé dans la région du Painted Desert du nord de l’Arizona, il s’agit d’une œuvre d’art à grande échelle sans précédent, créée dans un cône de cendres volcaniques.

Représentant le point culminant de toute une vie de recherche artistique dans le domaine de la perception visuelle et de la psychologie humaine, Roden Crater est un environnement créé pour contempler la lumière et l’espace du ciel qui renvoie aux structures à ciel ouvert créées d’abord par les Égyptiens, puis utilisées par les Grecs, et que l’on retrouve également dans le Panthéon romain, où le ciel fait partie de l’architecture.

Dans un décor géologique, Roden Crater connecte ses visiteurs à la multitude de corps célestes que nous pouvons voir depuis la Terre et à la lumière qui nous parvient depuis l’origine des temps. Bien que l’empreinte visuelle sur le paysage naturel extérieur soit minime, les cendres rouges et noires sont transformées en une série de tunnels alignés, de portails et d’ouvertures sur des cieux immaculés, captant directement la lumière du soleil en journée, et celle des planètes et des étoiles la nuit. Les visiteurs peuvent faire l’expérience de la lumière isolée et intensifiée d’objets célestes dans les espaces ainsi créés et des objets célestes eux-mêmes en regardant à l’extérieur.

La construction du Roden Crater étant en cours, le site est actuellement fermé au public. Une collecte de fonds est en cours pour terminer sa construction et l’ouvrir au public.