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Extended through March 31, 2017

Blair Thurman

January 25–March 31, 2017
Geneva

Installation view Artwork © Blair Thurman. Photo: Annik Wetter

Installation view

Artwork © Blair Thurman. Photo: Annik Wetter

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Artwork © Blair Thurman. Photo: Annik Wetter

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Artwork © Blair Thurman. Photo: Annik Wetter

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Artwork © Blair Thurman. Photo: Annik Wetter

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Works Exhibited

Blair Thurman, And now, a bubble burst, And now, a world, 2017 Acrylic on canvas on wood, 72 ½ × 54 × 5 inches (184.2 × 137.2 × 12.7 cm)© Blair Thurman. Photo: Rob McKeever

Blair Thurman, And now, a bubble burst, And now, a world, 2017

Acrylic on canvas on wood, 72 ½ × 54 × 5 inches (184.2 × 137.2 × 12.7 cm)
© Blair Thurman. Photo: Rob McKeever

Blair Thurman, Nite Owl, 2016 Acrylic on canvas on wood, 37 × 80 × 9 ½ inches (94 × 203.2 × 24.1 cm)© Blair Thurman. Photo: Rob McKeever

Blair Thurman, Nite Owl, 2016

Acrylic on canvas on wood, 37 × 80 × 9 ½ inches (94 × 203.2 × 24.1 cm)
© Blair Thurman. Photo: Rob McKeever

Blair Thurman, Color Me Gone!, 2017 Acrylic on canvas on wood, 70 ½ × 44 × 9 ½ inches (179.1 × 111.8 × 24.1 cm)© Blair Thurman. Photo: Rob McKeever

Blair Thurman, Color Me Gone!, 2017

Acrylic on canvas on wood, 70 ½ × 44 × 9 ½ inches (179.1 × 111.8 × 24.1 cm)
© Blair Thurman. Photo: Rob McKeever

About

A lot of my work in painting is layered on previous works. If I make a painting and I like it, I want to relive that . . . thus I wind up with a natural lineage.
—Blair Thurman

Gagosian is pleased to present new shaped canvas works by Blair Thurman. This is his first exhibition with the gallery in Switzerland.

Thurman’s influences range from Pop art and Minimalism to relics from childhood, popular music, and 1970s cinema. His standardized forms, pulled from slot-car racetracks, architectural frameworks, and found shapes from daily life take on a nostalgic register, the fascinations of boyhood working to render abstract geometries more idiosyncratic and accessible. Thurman transposes the formal details of these everyday objects into the subliminal realm of abstraction.

Repeating previously used motifs and introducing new ones, Thurman produces dimensional paintings recalling the pleasures of the road or the silver screen of his childhood era. He enlarges the concave slots of model racetracks and paints them in bold colors that recall the Spectraflame paint and decals of Hot Wheels toy cars. These recurring references, however, also begin to resemble unrelated forms to which he alludes in his titles—including Shades of Pemberton (2016), Nite Owl (2016), and Hippie Car Spin-Out #3 (2017). Nite Owl, a new motif born from the abstracted form of a hubcap, which evolved from one of the “mask” works, consists of both flat and curved planes, its clean angles protruding from the wall. With panels in orange, white, and black, it simultaneously evokes Constructivist painting and the graphics of racing, while its title and visible brushstrokes encourage imagining the two circles on either side as the wise bird’s eyes. Thurman’s eccentric references and private jokes coincide with his serious motivation to give painting an inside edge.

Thurman allows feeling to pervade objectivity. Artist Steven Parrino called him a “Pop Sensitive.” Influenced by Parrino, as well as Frank Stella, Andy Warhol, and Nam June Paik, he participates in a dialogue about the limits of image-making by seeking out subjects that have been left out of art history and presenting them through formal techniques of repetition, light, and contour. His works are static, yet their slopes and junctures brim with latent energy, causing the eyes to move quickly around them—the active gaze standing in for absent racing cars. Thurman refers to the style and significance of his work as its “signature-content” as he investigates the intersection between our cultural environment and our imagined fantasies, examining the memory and poetry embedded in the very act of looking.

Bon nombre de mes peintures se superposent sur des travaux précédents. Si je fais une peinture et qu’elle me plaît, je veux la faire revivre . . . je me retrouve ainsi avec une lignée naturelle.
—Blair Thurman

La Galerie Gagosian a le plaisir de présenter de nouveaux travaux de shaped canvas de Blair Thurman. Il s’agit de la première exposition de l’artiste à la galerie en Suisse.

Les influences de Thurman vont du pop art au minimalisme en passant par la musique populaire, le cinéma des années 70 et les souvenirs de son enfance. Ses figures standardisées tirées des circuits de petites voitures de course, ses cadres architecturaux et ses compositions issues de la vie quotidienne revêtent un caractère nostalgique; le charme de l’enfance opère pour rendre ses structures abstraites géométriques plus idiosyncrasiques et accessibles. Thurman transpose les détails explicites de ces objets du quotidien dans le domaine subliminal de l’abstraction.

En reprenant les motifs qu’il a utilisés précédemment et en ajoutant de nouveaux, l’artiste crée des peintures pluridimensionnelles qui rappellent les plaisirs de la route ou le grand écran de son enfance. Il élargit les boucles concaves des circuits de modèles réduits et les peint avec des couleurs fortes qui font penser aux teintes Spectraflame et aux décalcomanies des voitures miniatures Hot Wheels. Toutefois, ces références récurrentes commencent aussi à ressembler à des formes qui n’ont aucun lien entre elles, auxquelles il fait allusion dans ses titres tels que Shades of Pemberton (2016), Nite Owl (2016) et Hippie Car Spin-Out #3 (2017). Nite Owl, qui montre un motif inédit né de la forme abstraite d’un enjoliveur et développé à partir d’un de ses travaux sur les «masques», est composé de plans à la fois plats et incurvés, ses angles nets ressortant de la paroi; les panneaux orange, blanc et noir évoquent tant la peinture constructiviste que le graphisme de la course, alors que son titre et les coups de pinceaux laissés visibles incitent à imaginer que les deux cercles situés des deux côtés sont les yeux d’un hibou. Les références excentriques de Thurman et ses plaisanteries d’insider correspondent à sa motivation profonde de donner à la peinture un pourtour intérieur.

Thurman permet au sentiment de se glisser dans l’objectivité. L’artiste Steven Parrino disait de lui qu’il était un «sensible à la pop». Marqué par l’influence de Frank Stella, d’Andy Warhol, de Nam June Paik et du même Parrino, Thurman participe au dialogue portant sur les limites de l’imagerie en allant à la recherche de sujets restés à l’écart de l’histoire de l’art et en les présentant au moyen de techniques formelles de reproduction, de couleur et de contour. Ces travaux sont statiques et, pourtant, leurs inclinaisons et leurs points de jonction débordent d’une énergie latente et imposent aux yeux de bouger rapidement autour d’eux, le regard stimulé remplaçant les voitures de course absentes. Thurman parle du style et de la signification de son travail comme étant «contenus dans sa signature»; lorsqu’il sonde l’intersection entre notre environnement culturel et nos fantasmes, il examine la mémoire et la poésie gravées dans l’acte même de regarder.